Laisse beton!
C’est ce que je me dis quand je pense à la vie en Suisse, quand j’essaie désespérément de faire de la braise pour me cuire cette satanée chipo, et aussi quand j’essaie de bloguer…
Mais je me dis aussi que qui ne tente rien n’a rien. Alors autant essayer pour de vrai.
Hier c’était la fête de la musique. A la mode suisse bien évidemment, avec les dernières scènes a 23h, histoire de ne pas réveiller les morts et de ne pas trop gêner l’endormissement des vieux… Surtout ne pas gêner l’ordre établi.
Ils parlent – voire même écrivent – djeuns, les Suisses! Si, si, photo a l’appui! Certes avec 15 ans de retard… et alors? On rattrape bien le temps comme on peut! (Ca n’est malheureusement pas toujours possible – et je sais de quoi je parle - alors autant le faire quand ca l’est!)
Je me dis qu’abandonner aussi vite serait dommage. Qu’il faut essayer, se lancer, essayer.
Panser ses maux avec des mots ? Pourquoi pas finalement. Si on se donne ne serait-ce que la peine d’essayer… Perso, j’essaie. En catimini, mais j’essaie! Je ne l’ébruite pas, je le fais à petits pas… Un peu comme la braise que je m’évertue à faire pendre en même temps que j’écris ces lignes… C’est long mais le jeu en vaut certainement la chandelle: j’ai faim!!! Les ploufs dans le lac m’ont ouvert l’appétit. Et comme chacun sait, l’appétit vient en mangeant, alors je blogue!
PS Juju : je ne sais pas encore si je te remercie ou si je te maudis de m’avoir « infligé » le flambeau de ce blog… à suivre.