Par ici, la sortie
Je suis pour la liberté d’expression. Et pour le sommeil réparateur.
Moi qui suis éreintée, le corps endolori et l’esprit enfumé, les klaxons endiablés qui retentissent ne font que m’achever. Il a bon dos le ballon rond, tiens ! (c’est bien rond, hein, c’est ca ?)
Dans un pays ou les nuisances sonores sont vues d’un – très – mauvais œil (il est vivement recommandé de s’abstenir de tirer la chasse d’eau après 22h par exemple. Si, si, je vous jure), l’occasion est trop belle pour la rater. Alors chacun, supporter de son état, peut enfin laisser exploser sa joie.
Ce vacarme trahit-il aussi un besoin certain de se libérer, de se laisser aller?
Qui n’a jamais rêvé de pouvoir hurler à pleins poumons et de se débarrasser de ce trop plein bien encombrant? Certainement pas moi. Ils me font presque envie d'ailleurs...
J’ai l’impression d’avoir buggé et de ne pas parvenir à passer à l’étape suivante d’installation… Ou est le bouton « reset » déjà ?
Quelle est donc cette trouille qui m’empêche de me lancer et d’avancer ?
Peur du regard des autres, peur du jugement probablement. Peur de mon propre regard très certainement.
Libre à moi de publier un post et de vaquer à mes occupations en sifflotant comme si de rien n’était. Comme un enfant qui chipe un biscuit dans le dos de sa mère avec un air parfaitement innocent.
Et si je m’embarquais dans mon petit bolide et que j’allais klaxonner à tout va en ville, moi aussi ? En ressortirai-je le cœur plus léger ? En chacun de nous, il y a un supporter qui dort, peu importe la cause. (Moi je m’en foot pas mal).
La Suisse a gagné (100% des gagnants ont tenté leur chance, on vous dit) mais ils ont perdu aussi (et oui, la roue tourne. Enfin, il parait. Moi, j’attends toujours.).
Perdre sur une victoire. Tout est relatif. Tout n’est qu’une question de perspective.
Ca me fait penser que je pourrais aussi reconsidérer quelques événements sous un autre angle. Juste pour voir (différemment).
Hopp Suisse ! (et Hop! au lit)